lundi 18 janvier 2016

Départ et arrivée : Rien ne sert de prédire, il faut partir, point.



12 janvier 2016 : la date que j’ai donnée, écrite, répétée et redonnée mille fois. La date qui semble tellement loin qu’elle n’arrivera jamais. Et c’est aujourd’hui...


Rien ne s’est passé comme prévu : je n’ai pas pleuré à mes fêtes de départ (allez peut-être une), je n’ai pas réglé tout l’administratif 2 mois à l’avance, je n’ai évidemment pas consacré mes 3 derniers jours à profiter de mes proches mais plutôt à finir mon sac, je n’étais pas terrorisée la veille du départ.  



L’avion. Je me suis imaginée la scène 1000 fois : j’ai toujours visualisé un homme d’affaire habitué à ma gauche, me regardant d'un air attendri-blasé, moi et ma tête collée contre le hublot dégoulinant de pluie parisienne. Au coin de l’œil, une larme de nostalgie de la vie que je laisse sur le tarmac...

Mais non. Il pleut à Paris oui, mais je suis en plein milieu d’une rangée de 10 personnes, entre une allemande et une anglaise. Je porte 80% des habits que j’emmène, je suis super excitée et je pue l’antimoustique spécial vêtements. Aucun espoir de coller ma larme symbolique contre le hublot.

Mon arrivée à Bangkok ne s'est absolument pas déroulée comme prévu non plus.
J’étais sûre de détester cette ville. J’aime pas les villes. Ça pue, on s’y perd, de toute façon j'étais sûre de ne rien comprendre, et que je serais terrorisée. Aucun intérêt. Mon programme prévisionnel était très simple :
  •           Faire le visa pour la Birmanie ;
  •           Retourner à l’hôtel ;
  •           Récupérer mon visa le lendemain ;
  •           Me barrer le plus vite possible.

 1er jour, je suis obligée bien sortir pour aller à l’ambassade de Birmanie. Malgré le quartier sans charme et les 4 min 30 top chrono séparant mon hôtel de l’ambassade, on m'avait pourtant prévenue, elle me guettait... Je suis attaquée de plein fouet par la bien connue « Claque Asiatique ».

Mes yeux de voyageuse novice s’écarquillent sur tout : les stands de cuisine partout dans la rue à 8h30, les thais qui mangent des choses qu’on ne mange PAS à 8h30, la trop grande chaleur, la circulation 10 fois pire qu’à Marseille et l’odeur de ville : macadam chaud à la sauce soja.





Je suis contente de mes yeux de voyageuse novice.

Avec ces yeux-là, Bangkok est une ville où l’on n’a pas le temps d’être terrorisé.



14 commentaires:

  1. Waouh quel bonheur de te lire. En plus ta plume est plutôt carrément sympa...tes lecteurs vont se gaver ��

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    1. Merci Mag!! Super contente que ça te plaise et d'avoir ton retour, toi qui m'a bien inspirée aussi!!
      Bise!

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  2. Petite soeurette, ma belle voyageuse,
    Je suis là, dans mon petit appartement douillet, bien au chaud, et je suis avec toi, je suis tes pas.
    Je me nourris de tes visions, de tes écoutes, de toutes ces odeurs... de tes mots qui nous emmènent.
    Merci pour ce partage, continue à nous faire vivre tes pas sur ce beau fil vert... sur ces bribes de filaments colorés, sur ce filet de miel ;), sur cette vie nouvelle qui commence ! Je suis heureuse pour toi, que tu vives ça.

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  3. Bravo ma petite fille. Ton périple est déjà bien engagé. Je suis content pour toi.

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    1. Bien contente que tu arrives à me suivre Papy! A très vite!

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  4. Charlotte et Lilian19 janvier 2016 à 10:27

    Bravo Leslie!
    Que tes yeux restent toujours aussi bien ouverts et que tes phrases soient toujours aussi spontanées!!
    Bises

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    1. Merci les amis! j'espère que votre périple vous enchante autant que moi! Bonne route!

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  5. Je te suis aussi avec attention ! :) peut être que je saurais reconnaître certaines de mes aventures dans ton beau périple ! Et si le hasard le veut bien on partagera un bout de chemin ensemble ! En tout cas profites bien!!!
    Meliss

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    1. Hey Meliss! Super contente de voir que tu me suis! :-)
      A moi d'avoir ma petite pensée pour toi depuis Tonsai, paradis de la grimpe Thailandaise, où je suis en ce moment.
      Avec grand plaisir pour un croisement de route!

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  6. Coucou lessss.c'est nous aujourd'hui qui laissons glisser une larme sur la vitre. Temps plus que maussade et le boulot qui nous attend. Content de te savoir bien arrivé. Pleins de biz de la fare les olives.

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    1. J'imagine que c'est toi Gui? Je pense bien à vous les amis grimpeurs, surtout ici à Tonsai, j'aurais trop aimé vous faire rentrer dans mon sac!
      Plein de bizz!!

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  7. Oui l’Asie c'est une superbe ambiance !
    Je n'ai pas encore pu faire la Birmanie. C'est top que tu puisses y aller
    Bises
    Fred

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    1. Merci Fred!! Quelle ambiance oui tu l'as dit! Je ne manque pas de te faire un retour sur la Birmanie j'y suis a partir du 4 février.
      Bises

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